• L'histoire...Notre Fiction.

    Résumé:

    Sans titre 3.jpg

    Illustration de Miko Asuna. Pour les commandes de couvertures, voir là : http://booknode.com/forum/viewtopic.php?f=34&t=209703&p=13478863#p13478863

    Dans un époque futuriste, un vaccin fut mit au monde. Il avait pour but d'empêcher l'obésité et tout autre problème lié au progrès technologique et la pollution. Cependant la population se vit transformée en des mystérieuses bêtes hybrides, allant d'une simple paire d'oreille à la transformation totale même de la façon de penser, totalement transformé en animal. Nero est une jeune de cette époque, sa mère s'étant mise au péril pour la sauvé, elle ère maintenant seule, peut-être même seule humaine...

     Chapitres en ligne : 9/... (je sais pas combien y en aura lol)

    Auteur(e)s d'origine:

    -Mewichigo 

    -Fan manga

    Auteur(e)s maintenant avec nous x3 :

    -Jenadu31

    -Didi-cat

     

    Ah vivement la suite, c'est quand même étrange de vouloir savoir la suite de ce qu'on écrit non x) ?

  •  

    Il y a quelques années de cela, le monde humain était dans un état critique. Le nucléaire et la pollution détruisaient peu à peu la planète. Mais les humains étaient confrontés à un autre problème. Le fait de leur nombreuse inventions les rendaient paresseux ; il ne faisait plus de sport, ne voyaient plus personne et restaient seul. Au final, certaines personnes ont fini par en devenir fous au point d’agir comme un animal, inconscient de ses faits. Plus tard, les scientifiques ont mis au point une nouvelle technologie qui protégeait les humains de devenir fous comme une bête. C’était une sorte de vaccin immunisant contre cette folie, et en cachant la vérité. Mais la face cachée de cette solution universelle était la plus horrible des choses que les humains auraient pu inventer. Ce vaccin mettait à l’abri du besoin, soit, mais il donnait une apparence animal à toute ces personnes. Pas le corps tout entier mais... le museau les oreilles, la queue et les mains se changeaient en un animal, de façon aléatoire. Ma mère étant contre le vaccin, n’a fait que fuir. Lorsque j’avais eu six ans, elle m’a abandonnée dans la forêt sombre, pour éviter qu’à mon tour je ne me transforme en animal, comme mon père que je n’ai jamais connu. J’étais seule dans le noir et le froid. Je n’oublierais jamais les dernières larmes que j’ai versées lorsque j’ai découvert son corps ensanglanté contre un arbre. Je ne pleurerais plus... Maintenant, même si pour vivre je dois fuir, ma vie me convient. Même si j’aurais préféré que rien ne change... Nero baissa la tête et fit couler des larmes sur ses joues. Elle se redressa et essuya ses larmes :  

    « Allons, Nero, il ne faut pas pleurer pour si peu...Un jours grâce à toi, toutes les personnes transformées redeviendront normales... » Nero prit sa kalachnikov et la mit en bandoulière. Elle remit son manteau et sa capuche en fourrure. Elle resta un moment immobile et soupira : 

    « Maintenant il faut que je me prépare, prochaine destination la ville de Viztla. Peut-être que là-bas, je trouverais quelqu’un comme moi. » 

     

     


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  • Ce furent les singes qui réveillèrent Nero le lendemain matin. Le soleil brillait d'un éclat presque aveuglant qui perçait à travers les fissures et les trous dans le bois de sa cabane de fortune montée dans les arbres. Elle leva la tête en soupirant : au-dessus d'elle, une tête poilue, énorme, couleur chair, montée sur un corps vaguement humain qui se terminait par une très longue queue. L'humain évolué ressemblait plus à un singe qu'à autre chose. Il la regardait, tête penchée, en poussant des cris moqueurs.

    "Chut..." murmura Nero.

    Au cours des années qu'elle avait passées ici, elle avait appris à ce faire respecter des bêtes sauvages - du moins, les bêtes sauvages de son entourage. Elle avait peur, une fois à Viztla, de se retrouver face à des animaux qu'elle ne saurait pas maîtriser.

    Nero se leva, puis rassembla ses affaires, ce qui n'était pas trop compliqué : tout ce dont elle disposait, c'était une couverture légère, une réserve d'oranges, la kalachnikov de son père et les veilles robes de sa mère.

    Puis elle soupira de nouveau et descendit de sa cabane, ses affaires enfermées dans un grand sac en tissu. Elle s'arrêta un instant à l'orée da la clairière et observa son village. Ici, la vie s'organisait entre les arbres ; les journées étaient ponctuées par les cris des singes. Aucun véritable humain à l'horizon, sauf Nero. Elle regarda une dernière fois sa piteuse cabane en n'ayant qu'une envie : ne plus jamais revenir. Elle partait à Viztla pour trouver du travail, chercher des traces des anciens hommes et aussi pour changer d'air, car elle en avait assez de vivre avec les singes.

    Et elle partit pour Viztla.

    Après une demi-journée de marche dure sous le soleil ou elle n'avait rencontré personne, elle parvint à un village en ruines où elle s'arrêta pour boire. Comme elle était épuisée et encore loin de sa destination, elle décida de visiter la ville.

     Avant, l'endroit avait pu être une ville très moderne : les bâtiments étaient en verre transparent et l'intérieur des maisons rempli de matériel électronique comme des écrans géants qui projetaient des images 3D, des  réfrigérateurs à capteur sensoriel, etc... C'était très joli, et tout ce matériel faisait rêver Nero. Par contre, il n'y avait personne à l'horizon, et dans le silence ambiant la mettait mal à l'aise.

     Soudain, elle entendit du bruit derrière elle. Elle se retourna et poussa un cri. Par terre se tenait une bête immonde, un humain à quatre pattes ayant des oreilles de chien qui montrait des dents. Nero s'efforça de reprendre son calme. Ce n’est qu'un chien, se dit-elle. Malgré elle, elle recula et percuta une autre bête, debout, énorme. Elle poussa un autre cri et fit un pas sur le côté. Elle eut soudain l'impression que toutes les bêtes vivants dans le village convergeaient vers elle. Elle poussa un autre cri, un cri de détresse, quand une main la tira en arrière. Elle s'agita faiblement avant de sentir ses paupières devenir lourdes et fatiguées... Nero s’agrippa aux bras qui l’avait attraper, avant de sombrer dans le sommeil...

     


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  • Nero tourna la tête et aperçu une grande jeune femme de dos. Cette dernière se retourna vers elle avant de partir vers le soleil couchant. Nero la reconnu immédiatement et courut après elle :

    « Maman ! Attends-moi ! Je ne veux pas que tu partes ! S’il te plait...» La mère de Nero s’éloigna de plus en plus avant de disparaître dans la lumière du soleil couchant...Le vent souffla dans les cheveux de Nero et se calma. Nero resta immobile avant de fondre en larmes.

    Nero ouvrit les yeux en transpirant. J’ai rêvé ?, se demanda-t-elle en se redressant. Cette dernière réalisa soudainement qu’elle était dans un lit. Elle en sortit et observa la pièce. Une petite table en bois se dressait parallèle au lit et une baie vitrée éclairait la pièce. Nero se dirigea vers la fenêtre. Un petit jardin fleuri ainsi qu’une fontaine en plein centre. Son regard se posa sur une petite commode entrouverte. Après l’avoir rejoin, Nero l’ouvrit et vit ses bottes, ses robes ainsi que toute ses affaires sauf...sa kalachnikov. Elle regarda ce qu’elle avait sur elle et vit que c’était sa tunique blanche. Nero écarquilla les yeux. Mais elle est propre...la dernière fois que je l’ai vu elle était tellement sale que des mouches tournait autour...Mais ce qui me perturbe, c’est qu’avant de m’endormir, c’était pourtant ma robe bleue que j’avais... Elle rougit subitement avant d’entrebâiller la baie vitrée. Elle sortit et avança pas à pas sur les dalles blanches. Qu’est ce que c’est que cet endroit ? Elle s’assit sur un petit banc :

    « C’est ancien...ça n’a pas du être rénover depuis des siècles. Et quand je dis des siècles, je suis sérieuse...Mais c’est magnifique et tellement coquet. » Tiens, j’ai cru entendre du bruit, se dit-elle en regardant autour d’elle. Nero stoppa son regard sur un jeune garçon assis sur la barrière les yeux clos, deux oreille de chats, une queue et des moustaches. Se serait lui qui..., pensa-t-elle en s’approchant de lui. Elle lui tire une oreille et il se réveilla et tomba sur le sol à quatre pattes. Je me suis sans doute trompée. Le garçon la regarda avant de se redresser :

    « Tu es enfin réveillée. Je peux juste savoir pourquoi tu m’as tiré les oreilles ?

    -Je...Mais je voulais juste que tu te réveilles...

    -Au moins je suis content que tu ne sois pas comme ces bêtes dans le village.

    -C'est-à-dire ?

    -Eh bien, certaines personnes sont retournées à l’état sauvage après avoir été transformées. A l’époque c’était le cas pour "lui" mais je l’ai trouvé et il est avec moi. Enfin, maintenant tu es sans doute là pour quelque temps...mais dis moi. J’ai remarqué que tu étais la seul personne qui était resté humaine... je peux savoir pourquoi ?

    -Euh...mais...tu ne m’as tout de même pas kidnappé à cause de ça...et ce n’est pas... » Le garçon miaula avant de poursuivre :

    « Tu sais que...tu es recherchée ? Par des personnes du gouvernement. » Nero le regarda de travers :

    « Tu es quelqu’un du gouvernement ? Ne m’approche pas avec tes sales pattes !

    -Si je te cache ici, tu crois vraiment que c’est parce que je veux te capturer ? Je m’appelle Yron Tamon, et toi, c’est bien Nero Hecemheca ? Finalement contrairement à l’image que je mettais faite de toi, tu es plutôt charmante. Viens, il faut que je te présente à Delphys il est très gentil. » Yron la prit par la main et la tira vers les escaliers et cria plusieurs fois à haute voix le nom du garçon. Un petit garçon ressemblant à Yron descendit les marches une à une. Une apparence d’aigle faible, ayant perdu des ailes, des plumes sur le visage. Il avait les cheveux longs et le regard glacial :

    « Bonjour Nero. C’est toi que la RET recherche ?

    -Tu es vraiment un garçon ?

    -A vrai dire on ne m’a jamais posé à question mais disons que oui. » Delphys toussota avant de poursuivre :

    « Bon il faut que j’aille prendre ma douche je ne pense pas que tu tiennes à me suivre ? » Delphys monta et Yron fixa Nero avant de croiser les bras :

    « Ne me remercie pas surtout.

    -Mais pour quoi ?

    -A ton avis... ?

    -Eh bien euh...attend... » Nero se mit à rougir :

    « Mais attends ça veux dire que tu m’as habillé sale pervers ! » Yron recula :

    « Hein ? N’importe quoi ! Ne dis pas des sottises ! » Ils se turent tous les deux. Lorsque Delphys les regardaient suspicieusement enrouler dans sa serviette blanche :

    « Dites vous pouvez crier encore plus fort, comme ça la RET va venir nous chercher. » Yron regarda Delphys avant de pose sa main sur son épaule. Delphys recula :

    « Qu’est ce que tu veux ?

    -Dis depuis tout ce temps, tu m’avais caché ça mais maintenant tu ne peux rien dire ta poitrine à poussé ma petite. » Delphys gifla violement Yron :

    « Espèce de crétin ! » Elle remonta en tapant des pieds. Nero sourit bêtement et voulut partir mais Yron lui tint le bras :

    « Je veux juste te montrer quelque chose. » Nero le regarda avec colère :

    « Et puis quoi encore. » Yron se mit à ricaner avant de faire disparaître ses oreilles et sa queue, ainsi que tout les poils qui recouvrais son corps :

    « Et la, tu me vois sous quelle apparence ? »


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  • Nero recula.

    "Y... Yron ?

    Yron continua à rire, tout en la regardant de ses yeux démoniaques.

    - Yron ! répéta Nero.

    Soudain le garçon se plia en deux, et cracha des boules de poils. Sa queue et ses oreilles ressurgirent ; des poils noir bleu couvrirent son torse et ses bras. Il se redressa et la regarda droit dans les yeux, puis se retourna. Nero jeta à Delphys un regard interrogateur, elle lui répondit en secouant négativement  la tête.

    Quand Yron se retourna et lui fit face, il avait les yeux rouges mais semblait normal.

    -Yron, ça va ?

    -Oui, ça va ", grommela celui-ci, avant de se retirer dans la pièce d'à-côté, où Delphys le suivit.

     

    L'après-midi touchait à sa fin. Nero se tenait seule sur le balcon du premier étage, observant Yron et Delphys, redevenus des animaux, jouant à une sorte de course-poursuite entre les parterres de fleurs.

    Nero avait essayé de parler à Yron au cours de la journée, mais il avait toujours écarté ses questions. Je réessaierais demain, se dit-elle. Elle se demandait combien de temps elle resterait ici. Elle n'avait pas oublié qu'elle devait partir pour Viztla, mais en même temps, il s'était passé plus de choses en deux jours qu'elle en connaissait en plusieurs mois dans la forêt. D'après Yron et Delphys, elle était même recherchée par des gens de l'Etat, ce qui expliquait les bêtes sauvages qui l'avaient attaquée la veille. Pourquoi ? La réponse était évidente : elle, seule humaine au milieu de transformés et de bêtes sauvages ; ils voulaient sûrement en faire un phénomène de foire.

    Nero descendit au jardin.

    "Delphys ! Appela-t-elle.

    L'interpelée jeta un regard interrogateur à Yron.

    - Vas-y, grommela-t-il.
    Delphys accourra vers elle.

    - Qu'est-ce qu'il y a ?

    - Viens avec moi.

    Nero entraîna Delphys à l'intérieur de la maison et la regarda dans les yeux.

    - Dis-moi... Qui êtes-vous, toi et Yron ? Des animaux ou des Humains ?
    Delphys se dandina d'un pied sur l'autre, mal à l'aise.

    - Eh bien en fait... On est les deux, on est des transformés, comme tout le monde, mais les gens de l'Etat tentent des choses sur nous. Du coup, on a une forme humaine, mais ce n'est pas encore au point.

    - Mais c'est horrible ! s'écria Nero.

    Delphys regarda derrière elle, comme pour s'assurer qu'elles étaient seules.

    - S'il te plait, ne le dis pas à Yron. Il ne veut pas que tu le saches.

    - Promis.

    - Merci"

    Sur ce, Delphys alla retrouver Yron.

     


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  • Cela faisait maintenant trois semaines que Yron et Delphys m’avaient recueilli, et après  avoir exploré minutieusement le moindre recoin de la vieille villa et du jardin qui l’entourait, je commençais à trouver le temps long... Aussi, malgré l’avertissement d’Yron, j’avais décidé de sortir ce soir, une fois mes deux hôtes endormis. Dans un coffre rempli d’objets, j’avais déniché une cape noire qui me permettrait de passer inaperçue, ainsi qu’une dague étrange, dont le pommeau était décoré de symboles mystérieux s’entrelaçant pour former un dessin incompréhensible. La froide beauté de l’arme me poussa à la ranger rapidement dans son fourreau, sans trop m’en soucier. Un mur haut de deux mètres entourait la maison, empêchant quiconque n’y étant pas invité de pénétrer à l’intérieur. Au cours de mes balades hebdomadaires, j’avais pourtant repéré un pommier situé à quelques pas du mur et dont les branches les plus fines pointaient en dehors de l’enceinte du mur. 

    La journée me parut s’écouler avec une lenteur exaspérante. Le soir venu, je prétextais un mal de crâne et faisait mine de monter me coucher plus tôt. Arrivée en haut de l’escalier, je quittais le pas incertain que j’avais adopté afin de ne pas éveiller les soupçons de mes hôtes, et m’élançai vers la pièce qui me servait de chambre. J’attrapai la cape noire sous mon lit, la mit sur mes épaules et glissait le poignard à ma ceinture. Durant l’après-midi, j’avais confectionné une sorte de corde en nouant plusieurs draps ensemble. 

     

    Je n’avais malheureusement pas eu le loisir de l’essayer, et j’espérai que le tissu supporterait mon poids. En prenant garde à ce qu’elle ne grince pas, j’ouvrai la fenêtre et lançai m a corde de fortune par la fenêtre, après l’avoir solidement arrimée au pied de mon lit. Le cœur battant à tout rompre, je montais sur le rebord de la fenêtre. J’attrapai la corde, et, jetant un ultime coup d’œil derrière moi, je commençai prudemment ma descente. Arrivée au troisième nœud, un sinistre craquement me fit lever la tête. Le tissu était en train de se déchirer ! Paniquée, je regardai en dessous de moi. J’étais à encore à cinq mètres du sol. Une décharge d’adrénaline me parcourut. Je réfléchissais à toute vitesse : soit je sautai, soit je tombai avec le drap dans les buissons d’aubépine un peu plus bas. Mes yeux scrutant l’obscurité à la recherche d ‘éventuelles prises, j’aperçu une minuscule encoche à laquelle je pourrai m’accrocher. 

     

    A ce moment, la dernière fibre de tissu céda sous mon poids et je basculai dans le vide. D’un mouvement rapide, je m’élançai de tout mon corps vers la brèche et l’attrapait du bout des doigts. La secousse qui suivit fut rude, mais je tins bon. Je me trouvai désormais à une hauteur assez raisonnable pour que je puisse sauter sans risquer de me faire mal. Je respirai un grand coup puis ouvrit les doigts. Les buissons amortirent ma chute, mais je grimaçai malgré tout en pensant aux bleus que j’aurai tout le loisir de compter le lendemain. Je me relevai pourtant, et après être restée un instant immobile afin d’être sûre que personne ne m’avait entendue, je filai vers le pommier et m’accrochai aux premières branches. Je parvins sans grande difficulté à grimper jusqu'à la branche que j'avais repérée, et à sauter sur le mur avant de me rétablir promptement. 

     

    Accroupie sur le peu d'espace qu'offrait le haut du mur, je fouillai l'obscurité à mes pieds, tendant l'oreille au moindre bruit. La nuit était calme. Une lune pleine, aux contours nets, illuminait ce qui m'entourait d'une lumière blafarde. Je la contemplais un instant, heureuse d'être libre. Je m'emmitouflai un peu plus dans ma cape et commençais ma laborieuse descente. Après bien des efforts, je touchais enfin terre, réprimant un soupir de soulagement. Je dressai l'oreille, aux aguets. Toujours rien de suspect. Un frisson d'excitation me parcourut l'échine et je me coulais dans la nuit, ombre parmi les ombres. 

     

     


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  • A peine quelques minutes après qu’Yron et Delphys se soient aperçus de l’absence de Nero, on sonna à la porte.

    Delphys se précipita pour ouvrir, mais Yron regretta ce geste quand il reconnut les nouveaux venus.

    La RET.

    Le premier avançait à quatre pattes sur des jambes et des bras poilus. Son corps se couvrait petit à petit de poils gris-bleu avant de se terminer par une énorme tête de rat. C’était dégoûtant, même pour Yron.

    L’autre, il l’aurait reconnu entre mille. Il avait un visage gris et une mâchoire carrée. Tout, en lui, était humain, sauf sa queue de kangourou. C’était Owen Grandez, le patron de la RET, et par la même occasion, le gouverneur de ce pays sauvage. Yron s’attendait à ce qu’il leur ordonne de monter dans son camion pour observer les résultats des expériences, mais il n’avait pas bien deviné, apparemment :

    « Où est la fille ? demanda Owen Grandez.

    -    - La fille ? fit Yron en reculant.

    -    - La fille, celle qui est humaine.

    Tout en parlant, le patron de la RET était entré dans la maison et avait fait un tour de ronde en observant les meubles d’un air hautain.

    -  Elle est partie il y a quelques minutes, dit Delphys avant de se cacher la bouche avec ses mains.

    -    - Où est-elle partie ?

    -    - On ne sait pas, répondit Yron.

    -    - Ah bon, vous ne le savez pas ?

    Owen Grandez se retourna et fixa Yron de ses yeux globuleux.

    -    - Où… est… elle ? demanda-t-il encore.

    -    - On ne sait pas, répéta Yron.

    Le patron respirait bruyamment, comme s’il s’empêchait d’imploser. Lentement, il sortit un couteau de sa poche, et le remonta jusqu’à la gorge d’Yron.

    -    - Où est la fille ?

    -    - On ne sait pas. Troisième édition.

    -    - Yron !

    -    - Aïe !

    La joue d’Yron saignait. Il se transforma en chat roux et se jeta sur Grandez en sortant les griffes. Le patron se débattit et parvint à se débarrasser de lui facilement, même s’il y avait des traces de griffures sur ses bras. Yron atterit debout sous sa forme habituelle. Il avait les cheveux en bataille.

    -    - Rajo !  appela le patron. Fouille la maison. Je m’occupe du jardin. »

    L’énorme rat hocha la tête et partit dans la direction indiquée.

    « Le jardin ! fit Delphys. Il va découvrir la corde de draps de Nero, et il va partir à ses trousses ! »

    Yron et Delphys se précipitèrent sur le balcon, mais c’était trop tard. Grandez brandissait les draps en appelant son serviteur.

    « Qu’est-ce qu’on fait ? lança Yron.

    -    - Il n’y a qu’une solution », répondit Delphys, qui s’était changée en grand aigle noir.

    Yron hocha la tête. Il dévala les escaliers, se changea en chat et partit à toute vitesse derrière Delphys. Il fallait retrouver Nero avant les agents de la RET.


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  • Yron s’arrêta brutalement et s’écroula. Delphys se posa tout en reprenant sa forme humaine :

    « Yron !

    -Le saligaud. Ça fait super mal...Vas-y sans moi je te rejoindrais, en attendant je cherche dans les environs.

    -Non... », Poursuivit-elle en approchant sa main du pelage d’Yron. Ce dernier la repoussa de sa patte :

    « Vas-y je te dis ! T’inquiet pas je vais bien, tout iras bien... » Il reprit soudainement sa forme humaine :

    « On dit souvent que les chats on plusieurs vie, non ? Tu n’as pas à t’inquiéter, on se retrouve demain matin là où tu sais avec ou sans Nero. Ne faudrait pas qu’on s’éloigne trop à cause de cette fille...

        -Yron. Tu compte vraiment la livrer à "cet homme" ?

    -C’est pas tes oignons, pigé ?! » Il se releva faiblement et se tourna dos à elle :

    « T’as beau être quelqu’un d’important pour moi, sache que je supporterais jamais, qu’on me trahisse, c’est bien clair ?

    -Le Yron d’autre fois, me manque. » Elle reprit son apparence d’oiseau et s’envola.

     

    Nero se redressa et se frotta le cou. Tant que je ne suis pas morte ça vas...Il ne faudrait surtout pas qu’on me voit comme ça, pensa-t-elle en scrutant le ciel. Elle se releva et entendit des bruits. La RET ne m’aurait quand même pas retrouvée... non, ils vont faire du mal à Yron et Delphys... Il... Elle aperçu une silhouette familière mais, ne la reconnaissait pas parfaitement et préférait, rester discrète :

    « ...J’espère que Delphys sans sort, tiens c’est quoi ça ? » Il aperçu un morceau des draps au sol. C’est quoi ce bordel ?, s’interrogea-t-il en levant la tête :

    « ...Nero je sais que t’es là !

    -... » Yron s’essuya le sang de sa joue :

    « On va fuir d’ici !

    -Hein ?, dit-elle en sortant de sa cachette.

    -Je dois aller quelque part, et il serait trop dangereux de te laisser là toute seule, bref je t’explique, demain matin on rejoint Delphys. Voilà c’est tout.

    -Attend, mais on...on ne va pas dormir dehors quand même ?!

    -J’te signal que tu faisais ça tout le temps avant de nous connaître ! Et puis, ça vas la saison n’est pas fraiche alors...

    -Yron, je suis désolé tout est de ma faute !

    -...Non ça vas, ne sois pas désolé, de toute façon, j’ai envie de régler mes compte avec ce type. » Delphys sortit sa tête de l’arbre :

    « Yo !

    -Delphys ? Qu’est ce que..., s’écria Yron.

    -Moin fort crétin, sinon ils vont t’entendre. J’avais vu Nero tout à l’heure mais c’était compliquer de voler avec un vent contraire alors voilà c’est maintenant que j’arrive.

    -Hum...si je comprends bien on... » Soudain Nero se tu s’entends la pointe d’un couteau dans son dos :

    « Tiens, voilà la fameuse, tu nous as donné beaucoup de mal tu sais. » Yron s’effondra d’un seul coup, assommé par Rajo :

    « Si Yron est neutralisé il n’y a plus de problème, les deux gosses ne peuvent pas se défendre. Rajo, prend le petit je m’occupe de la fille.

        -Comment ça le petit ?!, raga Delphys.

    -Ferme la, gronda Grandez.

    -Pardonne-moi, Nero... » Elle reprit sa forme d’oiseau et s’envola aussitôt. Nero se débâtit en vain et usa de toutes ses forces :

    « Yron ! » Il resta les yeux fermés sans le moindre signe de vie :

    « Qu’est ce que vous lui avez fait ?

    -Pff, tu n’as aucune question à poser ! » Il sortit un sorte d’écran plat souple de la taille d’un téléphone portable :

    « Rajo ! Emmène ces deux là ! »

     

    « Et donc voilà toute l’histoire...

        -Donc tu veux que je t’aide à faire fuir une humaine ainsi que le type pervers de la dernière fois, c’est ça ? On dit souvent, les ennemis de mes ennemis sont mes amis, donc dans ce cas, j’accepte de t’aider », acquiesça d’un chaleureux sourire, Suzuna.

     

     

    Pardon c'est un peu long :)


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  • Nero regarda autour d'elle, mais tout était complétement noir. Yron, Delphys ... Où étaient-ils ? Elle avait beau chercher, ils restaient introuvables. A force de regarder autour d'elle, elle revit une scène de son passé, sa mère ensanglantée contre un arbre, ne donnant plus aucuns signe de vie. Elle s'approcha d'elle, commencant à avoir les larmes au yeux.

    - " Maman ? "

    Pas de réponse. Nero se rapprocha un peu plus, se retourna en entendant des pleurs. C'était elle, toute petite, en train de pleurer devant sa mère. Elle criait, pleurait, hurlait même, mais personne ne l'entendait ou n'était là pour la consoler.

    - " Maman, je t'en prie ... NE ME LAISSE PAS SEULE !!!! "

    Nero se réveilla en sursaut, le visage ruisselant de sueur, les yeux noyés par les larmes. Elle soupira, soulagée, en voyant que ce n'était qu'un cauchemard. Mais elle s'aperçut rapidement qu'elle se trouvait dans une sorte de cachot, les mains et les pieds liés, Yron encore évanouit à coté d'elle. Mais où était Delphys ? Elle se souvenait juste qu'elle avait réussit à s'enfuir en se transformant en aigle ... Mais la RET a t-elle réussit à la rattraper ? Beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête, jusqu'au moment où la porte s'ouvrit, laissant apparaitre le chef de la RET.

     

    - " Très bien, très bien ... voici donc la fameuse humaine qui fait partie des rares réfugier de l'épidémie de notre vaccins.

    - " ... "

    - " Tu vas nous être très utile, je le sens ! en plus de lucia, je sens que la suite des expériences pour le vaccin vont être un magnifique succés ! "

     Lucia ? Mais de qui parlaient-ils ? Nero avait beau se creuser la tête, impossible de savoir de qui ils parlaient …

     - " Bon, emmenez Yron dans la salle pour les expériences, ont pourra toujours en apprendre un peu plus en attendant que tous soit près pour les humaines … "

    - " A vos ordres ! "

    L'un des hommes prit Yron, toujours évanouis, par les épaules et le traina jusqu'à dehors, suivit par d'autres hommes et le chef, puis ils poussèrent une fille dans le cachot avant de refermer la porte derrière elle. C'était une fille un peu plus jeune que Nero, de long cheveux blond jusqu'au bas des épaules et des beaux yeux bleu clairs. Elle s'avança vers elle pour s'assoir, avant de lui envoyer un jolie sourire.

    - " Bonjour, tu dois être la jeune fille dont tous le monde parle dans la RET ! Je suis un peu triste que l'on doit se rencontrer dans un endroit aussi lugubre et délabré, mais bon ... "

    - " Mais ... qui es-tu ?

    - " Ah oui, excuse moi ! Je me présente, je m'appelle Lucia Ichinomiya. Tu risque d'être surprise de l'apprendre, mais je ... "

    Lucia n'eut pas le temps de finir sa phrase, une alarme sonna dans tout l'établissement et la porte s'ouvrit dans un énorme fracas. Le chef apparut, attrappa nero et lucia par le bras et les entraina hors de la société pour qu'elles se retrouve sur le toit, où un hélicpotaire les attendaient. Mais alors qu'ils allaient monter, quelqu'un tirra sur l'un des hommes qui tomba raide mort. On n'arrivait juste à voir une ombre  foncée à la vitesse de la lumière vers les hommes de la RET avant qu'ils ne tombent tous comme le précédant. Nero arriva à voir une jeune fille au long cheveux noir et au yeux violets, avant de voir Yron et Delphys courir vers Nero.

    - " Nero ! Es que tu vas bien ? "

    - " Ne t'inquiète pas Delphys, je vais bien ... "

    Delphys semble soulagée, et Yron ne fait que la regardée, elle et l'autre jeune fille, sans bouger.

    - " Merci, Suzuna ... "

    - " Tu me dois un service maintenant, le pervers ... "

    - " J'ai un prénom je te rappelle ! "

    - " C'est pas ma faute si tu en ai un ! Et puis, ce sursom te vas plutot bien ... "

    Nos deux alliés auraient surement continués se petit jeu longtemps si le chef n'avait tirrés avec son revolver vers nero et delphys. Ce fus très rapide, il continua à tirrer dans tous les sens jusqu'au moments où Suzuna le toucha à l'épaule et qu'il lacha son arme. Ils pensaient que c'était enfin finis, mais alors que lucia s'avana vers le petit groupe, le chef de la RET l'attrappa par le cou et plaça un autre revolver vers la tempe de la pauvre jeune fille appeurée. 

    - " Lache tes armes Suzuna, ou je tire une balle dans la tempe de ta chère petite soeur ! "

    - " Je sais très bien que tu ne le fera pas ! ... puisque ma soeur fait partis des rares humains à avoir échapper à ton vaccins dévastateur ! "

    Pendant quelques minutes, le reste de la troupe resta sans voix face à ce que venait de dire Suzuna. Alors ... Nero n'était pas la seule humaine ? Lucia faisait, elle aussi, partis des rares survivants comme Nero ?

    - " Peut-être, mais tu me connais beaucoup trop bien, Suzuna, et tu sais que j'ai assez d'élémens pour me passer d'elle ! "

    Suzuna hésita, regarda Lucia une dernière fois et finis part lacher ses armes. Le chef de la RET réussit a monter dans l'hélicoptaire avec lucia avant de s'enfuir très haut dans le ciel et de hurler " On se reverra très bientôt, les jeunes, et je jure que je vous aurait tous !!! " Et de disparaitre complétement.


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  • L'humain. Ca sentait l'humain.

    Ivy renifla encore la touffe d'herbe : l'odeur était fraîche et propre. Ca faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu d'humain sur son territoire. Elle s'avança, détectant une autre odeur : plus aiguë, plus pimentée. Elle venait de sortir des taillis quand elle les aperçus. La fille, petite et menue, empestait l'humain. L'autre, il était plus grand,  chauve et avait une queue de kangourou.

    Elle grogna.

    Puis elle retourna dans les tallis.

     

    *** 

     

    "Plus vite ! cria Grandez, qui marchait à grandes enjambées. Il faut qu'on arrive là-bas avant la tombée de la Nuit.

    - Pourquoi donc ? questionna Lucia, essoufflée. Ses jambes lui faisaient mal, elle avait les joues en feu. Pourtant elle ne marchait que depuis dix minutes ; mais elle avait l'impression d'avoir couru deux heures.

    Grandez se retourna.

    - Depuis quand tu me poses des questions, l'humaine ? Tu ne connais pas les créatures de la Nuit ? Ah, j'oubliais, tu n'as jamais rien vu d'autre que la RET, dans ta vie.

    Et il partit d'un rire sonore.

    - Allez, grouille toi", reprit-il en se remettant à marcher.

    Cela vexa Lucia mais elle se remit à marcher. La plaine s'étendait indéfiniment, sous le ciel gris. Quelques pins, quelques buissons mais aucun endroit pour se cacher sans que Grandez ne la rattrappe. Et puis, elle n'y pensait qu'à peine. Elle n'avait jamais connu ses parents. Alors comment pouvait-elle le considérer autrement que comme son père ... ?

     

    *** 

     

    "Où est-ce qu'il emmène Lucia, à ton avis ? murmura Nero à Delphys.

    D'après Suzunna, la vielle gouttière de l'immenble serait un bon appui pour descendre sans se faire remarquer par les agents de la RET. Il n'y avait pas de gardes de ce côté-ci, et elle avait l'air de bien se débrouiller.

    - Faites attention, ça glisse un peu, lança Suzanna avant de sauter au sol.

    Delphys haussa les épaules.

    - Aucune idée. Peut-être un QG secret ?"

    Yron entama la descente. Il avait l'air bien à son aise, prenant appui sur les mêmes endroits que Suzunna.
     Quand il arriva en bas ce fut le tour de Delphys, qui descendit gauchement avant de pester et de s'envoler.

    Ce fut au tour de Nero.

    L'immeuble n'était pas très haut, trois étages au plus, mais est-ce que la gouttière allait supporter son poids ?

    Elle serra les dents, s'accrocha à la goutrtière et... Se jeta dans le vide.

    La gouttière céda.

    Elle tomba.

     

    Yron se précipita pour la récupérer et ils roulèrent par terre, souevant un nuage de poussière.

    "Ca va ? demanda-t-il. 

    Nero toussa. 

    - Oui, oui... ça va."

     


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  • Ses derniers pas furent fatals à Nero et elle dégringola.

     

    Hein, je ne suis pas... ?, pensa-t-elle en se sentant vivante. Elle ouvrit les yeux et aperçu Yron étendu à coté d’elle du sang à la bouche. Delphys éloignée observait Yron et Nero s’échanger quelques mots et se pencha vers Suzuna :

    « ...Tu pourrais dire quelque chose à Yron de ma part ?

    -Quoi donc ? chuchota-t-elle.

    -Qu’il arrête de la faire souffrir, qu’il arrête de faire souffrir Nero. », poursuivit-elle en un élan nostalgique. Le vent souffla légèrement dans ses cheveux épais laissant voler des plumes noires. Hein ? Quand arrêteras-tu de te voiler la face Yron ? Elle le regardait sourire en compagnie de Nero. Quelque chose lui faisait mal au cœur pourtant... elle ne savait pas d’où venait cette douleur. Suzuna les appela discrètement :

    « Rapprochez vous tout les deux ! J’ai quelque chose à dire ! » Chacun se rapprochèrent et elle donna ses explications :

    « Bien, je pense savoir où ils se sont dirigés. Pour nous ça devrait passer moi toi Nero...

    -Mais...euh...et les gardes.... ? » Pourquoi tu l’as protégé ? Yron, tu te contredis..., murmura Delphys. Suzuna poursuivit :

    « Bien Nero il faudrait que tu mettes une capuche ou les gens pourrait bien te remarquer. En nous emmenons ici, on est juste à coté de la ville, on pourrait prendre un car...non ?

    -J’ai pas de thune, poursuivit Yron. Et puis on n’a pas besoin de Nero, elle ferait tout foirer ! » Son regard se baissa :

    « Attend le pervers ! Nero est un être précieux tu comprends ! Ma sœur...aussi ! On ne peut pas la laisser là ! Elle pourrait se faire attraper...

    -Et alors tu la connais presque pas en quoi ça te changerait ? » Les yeux larmoyant de Nero se levèrent vers Yron. Elle recula d’un pas :

    « Tu…

    -Attend Yron !, cria Delphys. Si tu l’abandonnes, moi je reste avec elle !

    -Delphys ! » Tu comptes la laisser au garde puis aller leur livrer Suzuna c’est ça ? Je ne te pensais vraiment pas comme ça...Yron..., continua Delphys pour elle-même. Suzuna leva sa main :

    « Pourquoi tu veux à ce point la laisser là ?! » Delphys et Suzuna tournèrent la tête vers Nero, mais elle avait disparu :

    « Ben voilà t’es content ?!

    -...Bah elle est partie d’elle-même. » Le son violent d’un gifle retentit. Suzuna avais empêché Delphys de frapper Yron, mais elle, elle l’avait clairement giflé :

    « Sans Nero, on ne pourra pas retrouver ma sœur, et si elle disparaissait... Lucia s’en voudrais ! Alors garde tes saloperies pour plus tard !

    -Je vais chercher Nero, faites comme vous voulez. De toute manière la nuit se rapproche et leur hélico a du se poser. Avec un peu de chance on trouvera les deux en même temps. » Elle s’envola rapidement en surplombant la forêt adjacentes. Suzuna jeta un regard froid à Yron et courra à travers la forêt.

     

    ***

     

    Franchement Yron ! Je te....Je te déteste ! Pourquoi tu dis toujours des choses blessantes ?! Moi qui pensais avoir commencé à légèrement faire fondre ton cœur de glace ! Elle essuya ses larmes, adossée à un tronc d’arbre. Son regard portait sur la lune blanche et pleine. Elle se releva faiblement et s’avança dans le creux d’une clairière. Tu me manques maman... papa...où es-tu ? Des grognements sifflait soudainement à cotés d’elle. Elle resta sans bouger immobile :

    « Q-qui... ? » Une sorte de taches blanches velus sauta sur elle et la fit tomber en arrière. Au premier regard, Nero aperçue une jeune fille mais en distinguant mieux, elle avait des oreilles redresser blanches, un nez plutôt fin des canine épuisés. Elle portait un regard innocent et un fin sourire :

     

    « Salut !

    ***

    Delphys aperçut au loin plusieurs ombre et s’en approcha en silence. Elle crut que c’était Nero mais elle voyait bien le lieutenant ennemi et la jeune fille, la sœur de Suzuna. Il semblait s’être arrêté. Elle se posa en espérant apercevoir Nero mais elle ne voyait que Rajo est ses unités, assit à cotés de Lucia qui dormait profondément :

    « Lieutenant ! Le chef est repartit vers le QG et il n’y a aucune traces d’eux.

    -Je vois. Enfin ça me fatigue de courir partout là !

    -Ne vous dégonflez pas M.Rajo ! Vous êtes super jeune encore !

    -Jeune ? Avec ce vaccin j’ai bien du prendre une dizaine d’année en plus... Et puis... Il n’y a rien de plus horrible que cette apparence de rat. Il faut capturer cet Yron. » Il s’éloigna un peu du groupe parmis d’autre subordonné :

    « Une fois Yron capturé ils ne pourront plus avoir Nero. Si on veut reprendre notre apparence il faut détruire ce garçon. Le toubib a dit de le garder en vie, seulement ils mettent des bâtons dans les roues de notre révolte, non ?

    -Du calme on ferra croire à une mort accidentelle ! Une fois qu’il sera mort nous prendrons Nero et Lucia.

    -Et les deux autres ?

    -Suzuna retrouvera sa sœur. Et l’autre.... retrouvera sa mémoire. » Delphys en forme humaine caché derrière un arbre. Comment ça ? Une révolte ? Quoi ma mémoire ?! Le regard de Rajo glissa sur l’arbre ou était cacher Delphys. Il la fixa un instant puis lui sourit. Il s’approcha d’elle :
    **

    uoi ?lle.

    « Tu ferais mieux de partir avant que je te signale au reste des troupes ! » Elle tomba à genoux et repartit en courant. Depuis quand...il m’avait vu ?! Et...Une minute...à l’instant il...pourquoi il ne m’a pas attrapé ?! Elle glissa soudainement sur une pierre et dégringola jusques aux pieds de Suzuna :

    « ...Delphys ? Tout va bien ??

    -Y-Yron ! » Il était à coté de Suzuna portant toujours son regard froid :

     « Quoi ? » Même s’il venaient de se disputer elle s’était rendu compte de l’importance qu’il avait pour elle dans son cœur. Car s’il disparaissait.... Elle n’avait plus personne.


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